MEMBRES DU BUREAU
PRESIDENT Michel GREGOIRE
Michel Grégoire est Directeur de Recherche au CNRS à Toulouse. Il mène ses recherches au sein du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). C’est un pétrologue qui s’intéresse à l’origine et l’évolution des roches ultrabasiques et basiques mantelliques, magmatiques et métamorphiques aussi bien en domaine continental qu’océanique. Pour ses recherches il utilise principalement les méthodes de la microscopie et également la microsonde électronique et l’ICPMS couplé à l’ablation laser.
VICE-PRESIDENT Jean-Marc MONTEL
Ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure de géologie en 1982. Docteur de l’Institut national polytechnique de Lorraine 1987, pour des travaux de géochimie expérimentale, réalisés sous la direction de Michel Pichavant et Alain Weisbrod. Il est chargé de recherche CNRS de 1988 à 1999, au laboratoire Magmas et Volcans de Clermont-Ferrand dans l’équipe de pétrologie expérimentale. Ses travaux expérimentaux portent alors sur la fusion partielle de la croûte continentale. En 1994, il met au point la méthode de datation U-Th-Pb de la monazite à la microsonde électronique. En 1999, professeur de minéralogie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse où il développe essentiellement des travaux visant à mettre au point des céramiques à base de monazite pour le stockage à long terme des déchets nucléaire. Il assure, de 2003 à 2008, la direction-adjointe puis la direction du LMTG (maintenant GET) à Toulouse. Depuis 2008, il est directeur de l’École Nationale Supérieure de Géologie à l’Université de Lorraine.
VICE-PRESIDENT Armand MASION
Armand Masion est Chargé de Recherche CNRS au CEREGE à Aix-en-Provence. Chimiste et physico-chimiste de formation, il a travaillé sur la nucléation et croissance de colloïdes, et leur spéciation dans des systèmes environnementaux afin de caractériser leur transfert et leur rôle en termes de transport de polluants/nutriments. Son activité actuelle est principalement axée sur les implications environnementales des nanoparticules et nanomatériaux. Son approche repose sur l’utilisation des méthodes spectroscopiques pour identifier les mécanismes de formation et d’interaction au niveau moléculaire.
SECRETAIRE GENERAL Marc BLANCHARD
Directeur de Recherche au CNRS, au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). En utilisant essentiellement les techniques de modélisation moléculaire et de spectroscopie, il s’intéresse aux processus gouvernant les fractionnements isotopiques, à la cristallochimie des phases minérales de l’environnement, ainsi qu’à la cristallochimie des éléments volatils en conditions mantelliques.
SECRETAIRE GENERAL ADJOINT Etienne BALAN
Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC). Ses travaux de recherche, menés à l’Institut de Minéralogie, Physique des Matériaux et Cosmochimie (IMPMC), se situent à l’interface entre Sciences de la Terre et Sciences de la Matière. Ils ont pour objectif l’intégration des informations collectées à l’échelle atomique sur les minéraux dans une réflexion portant sur les processus géochimiques à plus grande échelle et le décryptage des archives solides du fonctionnement de la Terre. Ils s’appuient sur des outils spectroscopiques, permettant de déterminer les caractéristiques spécifiques des populations de minéraux, et des outils numériques théoriques, permettant de modéliser les propriétés physico-chimiques des minéraux.
TRESORIER Christian CHOPIN
Directeur de recherche au CNRS, au Laboratoire de Géologie de l’Ecole normale supérieure (Paris). Ses principaux centres d’intérêt sont la pétrologie métamorphique et expérimentale, les relations de phases, les interactions fluides–roche, ainsi que la caractérisation et cristallochimie des minéraux, en particulier silicates et phosphates. Il a dirigé de 2001 à 2018 la publication du journal de la SFMC, European Journal of Mineralogy.
TRESORIER ADJOINT Pierre LANARI
Actuellement assistant professeur à l’Institut des Sciences Géologiques de l’Université de Berne, Pierre travaille dans le domaine de la pétrochronologie métamorphique. Il est spécialiste des analyses chimiques et isotopiques à la microsonde électronique et au LA-ICP-MS. Il a également développé un programme (XMapTools) pour l’analyse micro-cartographique quantitative. Cette technique est employée avec des datations U-Th-Pb pour contraindre les vitesses et conditions de cristallisation des paragénèses métamorphiques, en particulier dans les roches de haute pression.
REDACTRICE DU BULLETIN / CORRESPONDANTE « ELEMENTS » Mary-Alix KACZMAREK
Mary-Alix Kaczmarek est Maitre de conférence à l’Université Paul Sabatier à Toulouse et mène sa recherche au sein du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). Elle est une Géologue de terrain et une pétrologue qui s’intéresse aux processus magmatiques et à la déformation du manteau de la Terre, des autres planètes et des petits corps. Ses objets actuel d’étude sont la croute océanique, la formation des transitions océan-continent, et les météorites de type achondrite. Ses techniques d’analyse privilégiées sont: les microscopes optiques et électroniques, l’EBSD, la microsonde électronique, et le laser couplé à un ICPMS.
MEMBRES DU CONSEIL
CONSEILLERS SCIENTIFIQUES (mandat 2020-2023)
Laura Airaghi
Laura AIRAGHI est maître de conférence à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université d’Orléans. Elle étudie le lien entre réactions métamorphiques (impliquant les phyllosilicates) et déformation afin de mieux comprendre les mécanismes qui contrôlent le remplacement des minéraux et l’enregistrement des trajets P-T-t-d dans la croute moyenne-supérieure. Ses recherches récentes incluent l’étude de l’altération hydrothermale des granites en lien avec la localisation de la déformation ainsi que la mise en place des expériences de déformation en laboratoire.
Muriel Andreani
Professeure à l’Université Claude Bernard, Lyon 1. Son activité de recherche est tournée vers l’étude des interactions entre fluides et roches (mécanismes, nature, cinétique) dans la lithosphère et leurs implications rhéologiques et géochimiques. Avec une approche structurale, pétro-géochimique et minéralogique, elle s’intéresse plus particulièrement aux systèmes océaniques (dorsales, failles). Elle combine l’étude des systèmes naturels, à terre ou en mer lors de campagne océanographiques, avec l’expérimentation en conditions hydrothermales au laboratoire.
Hervé Cardon
Hervé Cardon est ingénieur de recherche au CNRS spécialiste des expérimentations à haute pression et haute température avec mesures in situ (spectroscopie vibrationnelle, rayonnement synchrotron). En poste au laboratoire de géologie de Lyon (UMR 5276), il s’intéresse principalement aux interactions mineraux/fluides en conditions hydrothermales et dans le manteau supérieur et au rôle des surfaces minérales dans l’émergence de la vie et l’activité des micro-organismes de sub-surface.
Camille Cartier
Camille Cartier est une jeune Maître de Conférences enseignant à l’Université de Lorraine. Ses travaux de recherches, réalisés au CRPG (Nancy), se focalisent sur les processus magmatiques et cosmochimiques ayant participé à la formation et l’évolution des corps planétaires (Terre, Lune, Mercure, astéroïdes…). Combinant pétrologie expérimentale, géochimie et modélisation thermodynamique, elle travaille sur différents sujets, liés par un fil conducteur : l’impact du paramètre « fugacité d’oxygène » sur les équilibres de phases et le partage des éléments traces.
Laura Creon
Laura Creon possède un doctorat de l’Université Pierre et Marie Curie et IFP Energies nouvelles (2015). Elle est spécialisée dans le couplage analytique pour répondre à des problématiques de pétro-geochimie endogène. Elle a fait son premier post-doctorat à l’Institut Néel (2015-2016) où elle a étudié la spectroscopie Raman in-situ. Elle a fait un second post-doctorat à Universidad Nacional Autonomous de Mexico, UNAM (2016-2017) où elle a travaillé sur le couplage de la tomographie RX avec la géochimie endogène. Suite à ces post-doctorats, elle a fait deux ATER à Le Mans Université (2017-2018) et à Sorbonne Université (2018-2019) où elle a travaillé sur la solubilité des halogènes dans les minéraux du manteau terrestre. Elle a pris ses fonctions de Responsable France de l’activité Tomographie RX au sein de la société SEMATEC Métrologie en avril 2019.
CONSEILLERS SCIENTIFIQUES (mandat 2018-2021)
Hélène BUREAU
Hélène Bureau est directrice de Recherche au CNRS à l’Institut de Minéralogie de Physique des Matériaux et de Cosmochimie (Sorbonne Université). Ses travaux sont dédiés au devenir des éléments volatils (hydrogène, carbone, halogènes…) dans l’intérieur de la Terre : cycles et transferts, stockages et origine. Pour cela elle utilise l’expérimentation à haute pression et température combinée aux caractérisations in situ (rayonnement synchrotron), aux méthodes de micro-analyse par faisceau d’ions, et la comparaison des résultats expérimentaux avec l’étude des échantillons naturels. Ses principaux sujets traitent des conditions de croissance des diamants dans le manteau terrestre et du stockage des éléments volatils dans la zone de transition.
Sylvie DEMOUCHY
Chargé de Recherche au CNRS, à Géosciences Montpellier. Géologue de formation, elle s’est spécialisée dans l’étude des minéraux du manteau supérieur terrestre en utilisant essentiellement des techniques expérimentales de hautes pressions et de hautes températures. Elle a étudié les défauts cristallins et leur impact sur les propriété physico-chimiques des roches ultrabasiques et leurs minéraux constitutifs ainsi que les conséquences en géodynamique (processus de diffusion ionique, d’incorporation d’impuretés atomiques et de déformation plastique).
Benoît DUBACQ
Benoît Dubacq est chargé de recherche au CNRS affecté à l’Institut des Sciences de la Terre de Paris. Il étudie les interactions fluides-roches dans les roches métamorphiques en utilisant la modélisation thermodynamique et les méthodes de la cristallochimie, pour mieux comprendre l’histoire des roches dans la lithosphère et en reconstruire le trajet pression-température-temps. Ses recherches récentes incluent le partage des éléments-traces entre fluides et minéraux.
Alexandre MUSSI
Alexandre Mussi est Maître de Conférences en physique à l’Unité Matériaux Et Transformations (UMET) de l’Université de Lille. Il utilise la Microscopie Électronique en Transmission (MET) pour étudier la plasticité des minéraux déformés dans les conditions du manteau et des zones de subduction. Il caractérise notamment les dislocations par la technique du faisceau faible (WBDF) et faisceau convergent à grand angle (LACBED), et a développé la tomographie électronique en transmission pour caractériser leurs plans de glissement/montée. Il utilise actuellement les cartographies d’orientations au MET associées aux techniques de caractérisation EBSD pour étudier les minéraux fortement déformés. Ses recherches sont principalement axées sur les silicates.
Benjamin RONDEAU
Benjamin Rondeau est Maître de Conférences à l’université de Nantes. Ses travaux de recherche, menés au Laboratoire de Planétologie et Géodynamique, portent sur les propriétés des gemmes en général, et contribuent à l’établissement de critères utiles à l’expertise gemmologique. Son activité principale focalise sur la géologie des gemmes, en particulier de l’opale. Ces travaux débouchent maintenant sur l’utilisation de l’opale comme marqueur de ses conditions de genèse sur Terre et sur Mars, en particulier pour reconstituer les conditions paléoclimatiques sur ces planètes.
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Jannick INGRIN
Directeur de Recherche CNRS à l’Unité Matériaux et Transformations – Université Lille.
Spécialiste en minéralogie expérimentale, il s’intéresse en particulier à la mesure des propriétés physico-chimiques des minéraux, diffusion atomique, déformation et cinétiques de réactions. Ses travaux récents concernent entre autres la spéciation de l’eau dans les minéraux anhydres du manteau.
Catherine MEVEL
Catherine Mével est directrice de Recherche CNRS émérite, à l’Institut de Physique du Globe de Paris.
Ses travaux concernent la lithosphère formée aux dorsales océaniques, et en particulier son architecture et ses interactions avec l’eau de mer. Son approche associe le terrain (campagnes océanographiques) à la pétrologie et la géochimie.